Morton Bartlett - Du 23 novembre 2012 au 14 avril 2013
La Collection de l’Art Brut présente, en collaboration avec la Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin, la première exposition monographique en Europe consacrée à l’auteur d’Art Brut américain Morton Bartlett (1909-1992). Après Berlin, elle est accueillie à Lausanne.
En 1996, la Collection de l’Art Brut reçoit en donation de la part de Marion Harris, galeriste new-yorkaise, quarante-deux œuvres de Morton Bartlett. On compte parmi ce corpus important des dessins à la mine de plomb, diverses sculptures en plâtre représentant des enfants, comme deux fillettes, mais aussi des études d’oreilles et de pieds, un moule dentaire, des visages aux expressions variées, des ensembles de vêtements réalisés avec minutie et des photographies en noir et blanc tirées à partir de négatifs originaux. Toutes ces pièces ont été réalisées entre 1936 et 1963, sur une période de vingt-sept ans, par Morton Bartlett. Cet auteur a donné corps à une famille recomposée, enracinée dans l’enfance. L’ensemble de son travail, découvert à son domicile après sa mort, à l’âge de huitante-trois ans, a été conçu à des fins purement personnelles et aucune de ses œuvres n’a jamais été montrée au public de son vivant. Outre la Collection de l’Art Brut qui possède le plus grand ensemble d’œuvres de Morton Bartlett, des photographies sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New-York et au Museum of Modern Art de San Francisco.
Les travaux de Morton Bartlett ont vu le jour dans le plus grand secret, en marge de sa vie professionnelle. Orphelin adopté à l’âge de huit ans, célibataire et sans enfant, Bartlett devient photographe commercial indépendant à Boston, avant de renoncer à ce métier pour des raisons de santé. Il exerce alors divers métiers (responsable de station-service, représentant de meubles, …) puis fonde une agence de graphisme, la « Morton Bartlett and Associates ». Parallèlement à son travail, il réalise dès l’âge de vingt-sept ans une quinzaine de poupées en plâtre, ainsi que leurs vêtements et accessoires. Il consacre parfois jusqu’à cinquante heures à donner une expression vivante à un visage, tandis que le modelage, le coulage et la peinture d’une poupée entière peuvent l’occuper durant un an. Ses poupées se déboîtent de telle sorte que Bartlett peut constituer une multitude de personnages à partir des têtes, bras et jambes qu’il confectionne et assemble sur un tronc. Les nombreux accessoires dont il dispose (chapeaux, robes, sacs à main) lui permettent également de transformer les poupées à sa guise. Une fois habillées et parées, il les place dans des décors créés par ses soins et il les photographie sous un éclairage particulier, et dans des mises en scène élaborées. Sur les clichés, les poupées semblent alors comme animées et acquièrent un réalisme troublant qui a suscité l’intérêt d’artistes contemporains comme Cindy Sherman ou Jake et Dinos Chapman notamment. Cinquante ans après leur création, elles conservent une vitalité fascinante.
La Collection de l’Art Brut remercie chaleureusement les prêteurs : Marion Harris (New-York), James Brett (Museum of Everything, Londres) et Susanne Zander (galerie Susanne Zander, Cologne).
Elle remercie également ses partenaires : la Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin, et la fondation About Change.
"Family Found", extrait du documentaire sur la découverte de Morton Bartlett.
Emission "Babylone" RTS2 consacrée aux poupées
En 1996, la Collection de l’Art Brut reçoit en donation de la part de Marion Harris, galeriste new-yorkaise, quarante-deux œuvres de Morton Bartlett. On compte parmi ce corpus important des dessins à la mine de plomb, diverses sculptures en plâtre représentant des enfants, comme deux fillettes, mais aussi des études d’oreilles et de pieds, un moule dentaire, des visages aux expressions variées, des ensembles de vêtements réalisés avec minutie et des photographies en noir et blanc tirées à partir de négatifs originaux. Toutes ces pièces ont été réalisées entre 1936 et 1963, sur une période de vingt-sept ans, par Morton Bartlett. Cet auteur a donné corps à une famille recomposée, enracinée dans l’enfance. L’ensemble de son travail, découvert à son domicile après sa mort, à l’âge de huitante-trois ans, a été conçu à des fins purement personnelles et aucune de ses œuvres n’a jamais été montrée au public de son vivant. Outre la Collection de l’Art Brut qui possède le plus grand ensemble d’œuvres de Morton Bartlett, des photographies sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New-York et au Museum of Modern Art de San Francisco.
Les travaux de Morton Bartlett ont vu le jour dans le plus grand secret, en marge de sa vie professionnelle. Orphelin adopté à l’âge de huit ans, célibataire et sans enfant, Bartlett devient photographe commercial indépendant à Boston, avant de renoncer à ce métier pour des raisons de santé. Il exerce alors divers métiers (responsable de station-service, représentant de meubles, …) puis fonde une agence de graphisme, la « Morton Bartlett and Associates ». Parallèlement à son travail, il réalise dès l’âge de vingt-sept ans une quinzaine de poupées en plâtre, ainsi que leurs vêtements et accessoires. Il consacre parfois jusqu’à cinquante heures à donner une expression vivante à un visage, tandis que le modelage, le coulage et la peinture d’une poupée entière peuvent l’occuper durant un an. Ses poupées se déboîtent de telle sorte que Bartlett peut constituer une multitude de personnages à partir des têtes, bras et jambes qu’il confectionne et assemble sur un tronc. Les nombreux accessoires dont il dispose (chapeaux, robes, sacs à main) lui permettent également de transformer les poupées à sa guise. Une fois habillées et parées, il les place dans des décors créés par ses soins et il les photographie sous un éclairage particulier, et dans des mises en scène élaborées. Sur les clichés, les poupées semblent alors comme animées et acquièrent un réalisme troublant qui a suscité l’intérêt d’artistes contemporains comme Cindy Sherman ou Jake et Dinos Chapman notamment. Cinquante ans après leur création, elles conservent une vitalité fascinante.
La Collection de l’Art Brut remercie chaleureusement les prêteurs : Marion Harris (New-York), James Brett (Museum of Everything, Londres) et Susanne Zander (galerie Susanne Zander, Cologne).
Elle remercie également ses partenaires : la Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin, et la fondation About Change.
"Family Found", extrait du documentaire sur la découverte de Morton Bartlett.
Emission "Babylone" RTS2 consacrée aux poupées
Informations pratiques
Dates
Du 23 novembre 2012 au 14 avril 2013
Vernissage
Jeudi 22 novembre 2012, 18h30
En présence de Claudia Dichter et Marion Harris
Commissaire
Claudia Dichter
Publication
Udo Kittelmann, Claudia Dichter, Morton Bartlett, co-édition Collection de l’Art Brut et Nationalgalerie im Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin, 2012. Avec un texte de Lee Kogan, conservateur émérite de l’American Folk Art Museum, et une postface de Sarah Lombardi, directrice de la Collection de l’Art Brut. LibrairieAffiche, affichette, cartes postales
Affiche format mondial (120 x 90 cm) et affichette de l’exposition; cartes postales.
Accessibilité
L’exposition n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.Visites commentées publiques gratuites
Jeudi 29 novembre 2012, 18h30Samedi 9 février 2012, 11h
Inscription en ligne, dans la limite des places disponibles.
Visites sur demande
Pour groupes et classes : visites sur demande (en français, allemand, anglais, italien, chinois et japonais)Visite commentée gratuite pour enseignants
Mercredi 28 novembre 2012, 14hDestinée aux enseignants des niveaux secondaires et postobligatoires.
Inscription en ligne, dans la limite des places disponibles.
Concert
Erik Friedlander joue John Zorn, Mardi 5 février 2013, 21h.Collection de l'Art Brut. Prix d'entrée CHF 15.-. Inscription en ligne, dans la limite des places disponibles.
Accessibilité
L'exposition. Morton Bartlett n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.