Eugen Gabritschevsky - Du 11 novembre 2016 au 19 février 2017 - Du 11 novembre 2016 au 19 février 2017
A l’occasion des 40 ans de la Collection de l’Art Brut, le musée présente l’œuvre méconnue d’Eugen Gabritschevsky (1893-1979), un créateur russe dont la reconnaissance s’est d’abord faite par l’entremise de Jean Dubuffet. Dès 1950, ce dernier intègre les travaux de Gabritschevsky à sa collection d’Art Brut.
Organisée en collaboration avec La maison rouge (Paris, 08.07-18.09.2016 ) et l’American Folk Art Museum (New York, 13.03-13.08.2017 ), l’exposition
Eugen Gabritschevsky réunit 75 œuvres appartenant à la Collection de l’Art Brut, ainsi que des prêts internationaux dont un nombre important en provenance de la famille de l’auteur et de la galerie Chave, à Vence. Au total, l’exposition rassemble 145 œuvres accompagnées de photographies, d’écrits de Gabritschevsky et de documents d’archives.
Eugen Gabritschevsky est né à Moscou, en Russie. Fils d’un célèbre bactériologiste, il fait aussi des études de biologie, se spécialisant dans la génétique, et rédige plusieurs articles remarqués dans les milieux scientifiques. Par la suite, l’étudiant est invité à poursuivre ses recherches à la Columbia University de New York, avant de travailler en 1926 à l’Institut Pasteur, à Paris. A l’amorce d’un parcours scientifique de haut niveau, le brillant chercheur doit mettre un terme à ses travaux, en raison de son état de santé. En 1931, il est interné à l’hôpital psychiatrique de Haar près de Munich, où il vit près de cinquante ans, jusqu’à sa mort.
Pendant plus de quarante ans, Eugen Gabritschevsky s’adonne à la création artistique, réalisant quelque cinq mille peintures et dessins. Il travaille sur des feuilles de papier récupérées au rebut ainsi que sur des pages de calendrier et des circulaires administratives. Il met en œuvre plusieurs techniques aléatoires : il étale de l’aquarelle et de la gouache au pinceau ou au doigt, puis intervient avec un chiffon ou une éponge, faisant surgir des formes suggestives. Il réhausse ensuite ces émergences au pinceau, donnant naissance à des figures anthropomorphes monstrueuses, à des scènes de théâtre fantastiques, ou à des animaux étranges sur fond de paysages énigmatiques. Eugen Gabritschevsky expérimente également d’autres méthodes – le grattage, les empreintes d’éléments végétaux, le tachisme ou encore le pliage – qui laissent apparaître des éléments inattendus. Cette exposition rétrospective présente l’ensemble des facettes de cette production incontournable et complexe.
Commissariat :
Sarah Lombardi, directrice, Collection de l’Art Brut
Collaboration scientifique :
Pascale Jeanneret, conservatrice, Collection de l’Art Brut
Exposition réalisée avec le soutien du Consulat général honoraire de la Fédération de Russie à Lausanne.
L'exposition "Eugen Gabritschevsky" dans la presse:
"L'art par hasard", L'Hebdo, Luc Debraine, 20 octobre 2016
"Eugen Gabritschevsky, l'imagination d'un grand scientifique", Sortir (Le Temps), Elisabeth Chardon, 22 octobre 2016 page 2 ici
"Happé par le néant, sauvé par la fantaisie", 24Heures, Florence Millioud-Henriques, 12 novembre 2016
Chronique de Lucienne Peiry, RTS (Espace2) émission "A vous de jouer", 19 novembre 2016 (Débute à la minute 10:30)
Arts visuels: "Eugen Gabritschevsky", Collection de lʹArt Brut à Lausanne, RTS (Espace 2, émission "culture au point"), 9.12.2016
"Colores que brotan de una cabeza atormentada", El Pais, 2 janvier 2017
Organisée en collaboration avec La maison rouge (Paris, 08.07-18.09.2016 ) et l’American Folk Art Museum (New York, 13.03-13.08.2017 ), l’exposition
Eugen Gabritschevsky réunit 75 œuvres appartenant à la Collection de l’Art Brut, ainsi que des prêts internationaux dont un nombre important en provenance de la famille de l’auteur et de la galerie Chave, à Vence. Au total, l’exposition rassemble 145 œuvres accompagnées de photographies, d’écrits de Gabritschevsky et de documents d’archives.
Eugen Gabritschevsky est né à Moscou, en Russie. Fils d’un célèbre bactériologiste, il fait aussi des études de biologie, se spécialisant dans la génétique, et rédige plusieurs articles remarqués dans les milieux scientifiques. Par la suite, l’étudiant est invité à poursuivre ses recherches à la Columbia University de New York, avant de travailler en 1926 à l’Institut Pasteur, à Paris. A l’amorce d’un parcours scientifique de haut niveau, le brillant chercheur doit mettre un terme à ses travaux, en raison de son état de santé. En 1931, il est interné à l’hôpital psychiatrique de Haar près de Munich, où il vit près de cinquante ans, jusqu’à sa mort.
Pendant plus de quarante ans, Eugen Gabritschevsky s’adonne à la création artistique, réalisant quelque cinq mille peintures et dessins. Il travaille sur des feuilles de papier récupérées au rebut ainsi que sur des pages de calendrier et des circulaires administratives. Il met en œuvre plusieurs techniques aléatoires : il étale de l’aquarelle et de la gouache au pinceau ou au doigt, puis intervient avec un chiffon ou une éponge, faisant surgir des formes suggestives. Il réhausse ensuite ces émergences au pinceau, donnant naissance à des figures anthropomorphes monstrueuses, à des scènes de théâtre fantastiques, ou à des animaux étranges sur fond de paysages énigmatiques. Eugen Gabritschevsky expérimente également d’autres méthodes – le grattage, les empreintes d’éléments végétaux, le tachisme ou encore le pliage – qui laissent apparaître des éléments inattendus. Cette exposition rétrospective présente l’ensemble des facettes de cette production incontournable et complexe.
Commissariat :
Sarah Lombardi, directrice, Collection de l’Art Brut
Collaboration scientifique :
Pascale Jeanneret, conservatrice, Collection de l’Art Brut
Exposition réalisée avec le soutien du Consulat général honoraire de la Fédération de Russie à Lausanne.
L'exposition "Eugen Gabritschevsky" dans la presse:
"L'art par hasard", L'Hebdo, Luc Debraine, 20 octobre 2016
"Eugen Gabritschevsky, l'imagination d'un grand scientifique", Sortir (Le Temps), Elisabeth Chardon, 22 octobre 2016 page 2 ici
"Happé par le néant, sauvé par la fantaisie", 24Heures, Florence Millioud-Henriques, 12 novembre 2016
Chronique de Lucienne Peiry, RTS (Espace2) émission "A vous de jouer", 19 novembre 2016 (Débute à la minute 10:30)
Arts visuels: "Eugen Gabritschevsky", Collection de lʹArt Brut à Lausanne, RTS (Espace 2, émission "culture au point"), 9.12.2016
"Colores que brotan de una cabeza atormentada", El Pais, 2 janvier 2017
Informations pratiques
Dates
Du 11 novembre 2016 au 19 février 2017Vernissage
jeudi 10 novembre 2016, 18h30
Commissaire
Sarah Lombardi, directrice, Collection de l’Art Brut
Collaboration scientifique :
Pascale Jeanneret, conservatrice, Collection de l’Art BrutPublications
Eugen Gabritschevsky 1893-1979, sous la direction de Antoine de Galbert, Noëlig Le Roux, Sarah Lombardi, Valérie Rousseau, Paris, Lausanne, New York : Snoeck, La maison rouge, Collection de l’Art Brut, American Folk Art Museum, 2016, 191 pages.Accessibilité
L’exposition Eugen Gabritschevsky n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.Visites commentées publiques gratuites (entrée au musée payante)
durée 60 min.
Samedi 26 novembre 2016 à 14h15 Samedi 4 février 2017 à 14h15
Inscription en ligne, dans la limite des places disponibles.
Les visites publiques sont organisées en même temps que les ateliers jeune public.
Ateliers jeune public (6-10ans)
Durée 1h45/ Prix: 10.- par enfant
Samedi 26 novembre à 14h00Samedi 14 janvier à 14h00
Samedi 4 février à 14h00
Inscription en ligne, dans la limite des places disponibles.
Visite commentée gratuite pour les enseignants
Jeudi 17 novembre à 17hInscription en ligne, dans la limite des places disponibles.
Visites sur demande
Pour groupes (dès 4 ans) et classes : visites sur demande (en français, allemand, anglais et italien)Accessibilité
L'exposition. Eugen Gabritschevsky - Du 11 novembre 2016 au 19 février 2017 n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.